L’exode des Espagnols à travers la presse en 1939

Publié le par 1ère L du Lycée Chateaubriand à Rennes

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cliché Archives d'Ille-et-Vilaine - OE 1937-39-1per1624

Les articles sur lesquels nous avons travaillés sont des extraits du quotidien Ouest Eclair, ancien quotidien avant Ouest France. Ces extraits de journaux proposent des articles sur l’exode des réfugiés espagnols pendant la guerre civile, plus particulièrement lors de la dernière année. Les articles sont datés entre le 31 janvier et le 9 février.

Les réfugiés dont il est question ici, sont les réfugiés espagnols qui se sont installés dans les territoires bretons. Ils arrivent en convoi de 450 personnes puis le 1er Février on en compte 1073 dans un seul convoi, seulement constitué de femmes et d’enfants. A partir du 2 Février, 45 000 Espagnols ont immigré dans le département. Ces immigrés viennent de diverses régions de l’Espage : Galice, Catalogne, Madrid …Le voyage entre l’Espagne et la France est long mais surtout pénible, par la suite les réfugiés sont envoyés dans des immeubles ou dans des camps, comme celui de Verdun ou au Moulin Saint-Cyr. A leur arrivée, des médecins, des hommes politiques et la police, sont présents afin de les accueillir et de veiller à ce que les réfugiés puissent se nourrir et se soigner, si besoin est. Malgré cet accueil, les réfugiés, sont très surveillés et ne sont pas libres de circuler comme il le désire. Les vieillards et les enfants, étant des personnes plus faibles, arrivent souvent dans des  états de fatigues avancées voire dans des états de santé graves. Certaines maladies comme la tuberculose, le typhus, la gangrène circulent dans les camps.
Les articles sont écrits avec un ton qui cherche à toucher le lecteur et lui faire ressentir de la compassion pour le destin de ses réfugiés. Pourtant ce ton change radicalement, quand on les considère à l’origine de problèmes : on peut alors parler d’exclusion. De plus, toutes les informations ne sont pas divulguées, les articles ne parlent en aucun cas des conditions lamentables dans lesquelles vivent les réfugiés. Les camps, pour la plupart, sont insalubres et le manque d’hygiène est évident. Les articles ne parlent pas non plus du manque de matériel ou même du nombre de morts dans les camps. On peut penser que les articles sont là pour donner une image méliorative de la France d’accueil, alors qu’il n’en est rien ; la France accueille, certes, mais les réfugiés sont exclus et emmenés loin des populations locales.

Marina, Mathilde et Solène 
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